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Haut Les Coeurs
02:21
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Les promesses du temps
Et le temps précieux
Les précieuses d’antan
Ce que disent ces messieurs
De l’aigreur au levant
Et demain c’était mieux
L’ivresse et le boucan
Demain on était deux
Je prends la clef des champs
Je prends la poudre d’escampette
Je pars vers le couchant
Je suis dans l’œil de la tempête
Je ne pars pas pour toujours
Dans la nuit si tu t’inquiètes
On fêtera mon retour
Nos misères seront défaites
Gardons haut les cœurs
Réélevons nos âmes
Affrontons nos peurs
Pour enfin assumer nos larmes
Quand à minuit se livre
Cendrillon rhabillée
Que nos verres se vident
Descendre des sabliers
Être le soldat ivre
Ne pas se justifier
Les fonctions cognitives
Sur fond de cendrier
La cuillère de nos corps
L’effort de nos prières
Mais les changements de décor
Sont plus durs en hiver
Ma barbe de sept lieues
Le sifflement des dunes
Je te vois pour le mieux
Depuis qu’on regarde la même lune
Gardons haut les cœurs
Réélevons nos âmes
Affrontons nos peurs
Pour enfin assumer nos larmes
Vidé le regard terne
Et ton argument probant
Le sommeil à la lanterne
Et les premières lueurs de l’aube
En admettant qu’il est sans peine
De revenir en son pays
Mes armes sont aux pieds de la reine
Non je n’ai pas grandi
Je reconnais évidemment
Être l’élève à mon tour
De par le vide, de par le vent
Je ne suis plus le même au retour
Les vagues de trains, le flot des gens
Ne sauraient user de mon dos
Je reprends le chemin vivant
Je ne peux refuser le repos
Gardons haut les cœurs
Réélevons nos âmes
Affrontons nos peurs
Pour enfin assumer nos larmes
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2. |
Six Bouteilles
02:54
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Six bouteilles de trop
J’me suis fait porter par les eaux
Perdu dans six goulots
J’me suis fait pousser vers le haut
Porté par les eaux, poussé vers le haut
Poussé vers le haut, porté par les eaux
Une bouteille se vide
Le double six du domino
La face du lion est livide
Les loups sont rentrés dans le zoo
Le la du chant des marquises
La lente descente du piano
L’oracle alors se grise
À leur âge aucun souffle nouveau
Deux, deuxième bouteille de trop
Pas son pareil sous le manteau
Un son parvient, puis son écho
Un sang pour rien, déglaçage des os
Être sage quand la ville se meurt
Les sentiers battus n’ont pas d’odeur
Une pomme qui pourrit avant l’heure
Je suis le comble du porte-bonheur
Six bouteilles de trop
J’me suis fait porter par les eaux
Perdu dans six goulots
J’me suis fait pousser vers le haut
Porté par les eaux, poussé vers le haut
Poussé vers le haut, porté par les eaux
Troisième bouteille à la dérive
La fin du parcours jamais n’arrive
Défaut de merle, mangeur de grive
Des fois j’emmerde, je positive
Je vois le monde en vert
Je ne sais pas ce qu’il m’arrive
Une mise en bière
qu’à chaque fois j’esquive
Ma muselière jamais ne se brise
Je sors de terre comme la tour de Pise
Quatrième bouteille ‘teille
Promet monts et merveilles, veille
Prometsnous qu’on nous paye
Promènenous dans le jardin d’Eden
La providence est en peine
La perle d’abondance en veine
Nos idées sont déjà vieilles
Sont décimés les joyaux de la reine
Six bouteilles de trop
J’me suis fait porter par les eaux
Perdu dans six goulots
J’me suis fait pousser vers le haut
Porté par les eaux, poussé vers le haut
Poussé vers le haut, porté par les eaux
Cinq bouteilles et je trouve ça louche
Goûtant tes lèvres sur ma bouche
du sang de sirène et personne ne bouge
Tes hanches se démènent, octobre rouge
Du clinquant dans le ciel
De mes yeux la prunelle
Des histoires à dormir debout
Sous nos yeux l’invention de la roue
Sixième bouteille en supplément
La nuit se lève et parfois je mens
Les scènes nocturnes et les cisaillements
La sève de la lune et nos vœux dedans
Je ne dormirai pas
Je ne ferai pas ce choix pour un sou
Je veux que le vent emporte
Mon message à la mer et c’est tout
Six bouteilles de trop
J’me suis fait porter par les eaux
Perdu dans six goulots
J’me suis fait pousser vers le haut
Porté par les eaux, poussé vers le haut
Poussé vers le haut, porté par les eaux
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3. |
Tetragrammaton
02:24
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J’ai douze ans dans ma tête
Je fais ce que je veux
J’ai les yeux doux
Je me la pète
Je suis grand comme deux
Je vois le monde comme une fête
C’est moi qui fait les lois
Je prends mon temps je n’suis pas bête
L’hiver se font les rois
N’ayez plus de peurs, n’ayez plus de peines
N’ayez pas froid au yeux
Soyez à l’heure soignez la reine
Je vous en rendrai deux
Cambrez vos corps, brisez vos chaînes
Il était une fois
L’histoire à l’heure de mon règne
Où le monde fut joie
Un dieu, du pain, des jeux
Tetragrammaton
Tetragrammaton deuxième acte
La nuit conjure le sort et je fais le pacte
Gros Jean devant aura raison de nous
L’histoire se répète mais le rêve reste doux.
Une danse dans la nuit
Si elle est simple, sert.
La lune au fond du puits
L’hallu’, la mise au vert
Une simple question de prix
Le son du brame du cerf
Le ciel n’est plus gris
Mais il est sur les nerfs
Un dieu, du pain, des jeux
Tetragrammaton
Il faudrait voir au nom du père
Comment l’on peut devenir creux
Comment l’on se sent de grand airs
Que l’on se prête à aucun jeu
Il faudrait voir le chant des coqs
Quand dans l’arène, ergots liés
Au pieu son maître et s’il le troque
C’est pour repartir du bon pied
Au nom du père, au nom du lieu
Et de l’idée qu’on croyait sûre
Je me sens vain, je me sens vieux
Ma main ne sera jamais dure
Au nom de la faim, en fin des fins
Je vous jetterai mon épée
Je me jetterai dans le bain
Je touche le fond, je prends mon pied
Un dieu, du pain, des jeux
Tetragrammaton
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4. |
Les Lumières De La ville
04:11
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Je ne passerai pas la nuit
À polir nos bêtises
À chaque ville sa nouvelle vie
D’autant que les lumières fusent
Il paraît que c’est joli
Mais ça n’est pas une excuse
Les lumières de la ville
Les lumières de la ville
Les lumières de la ville
Quand la politesse est de mise
Quand on se cache de nos amis
Nos polissonneries se déguisent
Des lumières en pleine nuit
Et l’insolence en dessous de table
Dès que la tristesse s’amenuise
Quand on se sert, quand c’est palpable
Les palabres et le lit
Aucun de nous ne se laisse faire
Enfermant le feu dans un verre
En forgeant le fer à la plume
Être capable dans la nuit
De mettre un pied six pieds sous terre
De sortir l’arche du bestiaire
Et d’en balayer d’amertume
Des lumières en pleine nuit
Et cette tendresse qui nous anime
Quand l’amnésie nous éblouit
Que c’est l’insomnie qui domine
Des lumières à tout prix
Et le monde, et le monde ?
Le monde ce qu’il en dit
C’est qu’il est le meilleur
Comme tout le monde.
À la lumière incandescente
Avec tes courbes rebondies
On recrée l’élan de la vie
Comme une boule rebondissante
Alors t’admets que c’est joli
Mais je fais juste le nécessaire
Esquive tes plus folles envies
Je te les ressers au dessert
Je ne passerai pas la nuit
À polir nos bêtises
À chaque ville sa nouvelle vie
D’autant que les lumières fusent
Il paraît que c’est joli
Mais ça n’est pas une excuse
Les lumières de la ville
Les lumières de la ville
Je ne cracherai pas sur la colombe
Reste assise sur ton siège
Je cache tes vœux dans mes cierges
On s’adoucit dans la pénombre
On s’adoucit dans l’effort
On sèmera tu dois t’y faire
Tu es tombée sur de l’or
Et puis l’ennui est mortifère
Les fleurs du mal en nous
Ont des racines profondes
On voudrait mélanger nos corps
Mais c’est nos âmes qui se confondent
À l’heure où d’autres ont des doutes
Les tiens ne sont que respectables
Tout les deux spotés sur la route
Du royaume du peccable
Le sommet je me souviens
Et le sommeil m’entretient
La douceur de la vie nous borde
Et le soleil le matin
J’espère que l’on pourra se revoir
Notre ardoise effacée
S’il faut j’effacerai l’histoire
Je t’invite à fuir le passé
Je ne passerai pas la nuit
À polir nos bêtises
À chaque ville sa nouvelle vie
D’autant que les lumières fusent
Il paraît que c’est joli
Mais ça n’est pas une excuse
Les lumières de la ville
Les lumières de la ville
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5. |
Fou
03:12
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Des idées plein la tête
Et des giclées dans l’entonnoir
Les idées se répètent
J’ai décidé de le vouloir
Se mettre martel en tête
Et décider quand être saoul
Rester simple et honnête
Plein dans la tête, devenir fou.
C’est perdu dans mon crâne
Et ça me crame, c’est peu banal
C’est joli comme le Graal
Et ça me donne la banane
Certains d’entre vous
Pourraient prétendre au porte voix
Moi je me méfie des rois
S’il en est un, je suis son fou.
Les gens m’écoutent mais ne comprennent pas tout
On me dit fou
Je verserai quelques gouttes dans votre cou
On me dit fou
Pour vous les doutes, pour parfaire votre goût
On me dit fou
L’œil dans la poutre et tout le monde s’en fout
On me dit fou
Emmenez-moi auprès du sultan
Je lui parlerai de moi, je serai insultant
J’élèverai la voix auprès du sultan
Il me trouve mignon quand je suis suffisant
Mettez dans vos poches monts et merveilles
Bandez les yeux de la sentinelle
Crevez les miens pour moi c’est pareil
Je suis latin, je me guide à l’oseille
Amenez-moi un set de table
Je pourrais manger mon cartable
Je pourrais manger le diable
Je crois en être capable
Amenez-moi le plus mauvais vin
Je lui rendrai son destin divin
Je n’irai pas par quatre chemins
Ramenez sa petite sœur et ses voisins
Les gens m’écoutent mais ne comprennent pas tout
On me dit fou
Je verserai quelques gouttes dans votre cou
On me dit fou
Pour vous les doutes, pour parfaire votre goût
On me dit fou
L’œil dans la poutre et tout le monde s’en fout
On me dit fou
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6. |
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J’te promets pas d’être le meilleur
Mais j’te promets de pas être trop con
On aura notre dose de bonheur
On en aura pour quatre saisons
On fera pas la course à l’honneur
On en veut pas de toute façon
L’honneur, Il y a une médaille qui a plus d’odeur
Il y a même un doigt qui porte son nom
Bouncez pour mes blasters (X2)
#HAN
T’illumineras mes journées
Tu brûleras mes matins
Tes méthodes je les connais
Je les reconnais très bien
J’usais les mêmes, j’usais les miens
Chez moi la policefraud tape à la porte tous les matins
Simple de peine, jamais ne ment
Notre grande gueule ne se ferme que lorsque l’on s’endort vraiment
Bouncez pour mes blasters (X2)
#HAN
Passeront les étés
Peutêtre que tu m’en voudras
Peutêtre que tu t’en souviendras
De tes fraîches années
Passeront les saisons
Tu reviendras vers la maison
Les idées en grand nombre
Car ton ombre portera mon nom
Bouncez pour mes blasters (X2)
#HAN
Comme quand tu seras haut comme trois pommes
Que tu seras souverain sans couronne
Que souvent t’en feras des tonnes
Et qu’on pourra plus respirer
Comme quand tu seras sur ton trône
Que des erreurs t’en feras des bonnes
C’est à cette heure que le glas sonne
Et nous on sera attachés
Comment pourrais-je me fâcher
Comment pourrais-tu tout gâcher
Puisque nous serons attachés
Et ça ne sera qu’un début
Je ne vais pas tout te mâcher
Tu apprendras de tes péchés
Je sais que t’iras t’abreuver
Dans la fontaine si t’as trop bu
Bouncez pour mes blasters (X2)
#HAN
Passerons les étés
Peut-être que tu m’en voudras
Peut-être que tu t’en souviendras
De tes fraîches années
Passerons les saisons
Tu reviendras vers la maison
Les idées en grand nombre
Car ton ombre portera mon nom
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Grand Sapin Calais, France
Des basses avec des mots dessus. Des gros mots et de la poésie dedans.
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