Approchez pour les fiançailles Venez à la table des mariés Enivrez-vous un peu, faites pas semblant Venez célébrer L'ivresse ne dure qu'un temps Mais il est grand temps de rectifier Si la charge est importante Alors le temps peut s’allonger Venez nous voir le matin On se met bien dès le réveil Je vous prépare mon meilleur thé "Bon appétit" mes demoiselles Venez nous voir en journée Quand bien même la tête reposée Il parait qu'on sent bon l'air pur Il parait qu'on en fait pousser Venez nous voir dans nuit Quand nos cerveaux s'expatrient Quand ne dominent que nos envies Venez nous voir à tout prix Ne tirez pas sur l'ambulance Je distribue pochons d'hydromel De l’onguent pour de longues danses A tous une bouffée d'oxygène Un breuvage pour vous abrutir Un deuxième pour vous divertir Si je dois soigner vos blessures Goutez au moins mon élixir. Approchez-vous, n'ayez pas peur On fera des folies de nos corps On va définir la splendeur Naturellement sans faire d'efforts On sera sous l'état second On sera au dessus du sixième ciel On osera prendre des détours On sera doux comme le miel Venez nous voir sur la côte Et testez donc ces carburants Le reflet d'une génération Les refaites et les réfutants Venez nous voir sur la côte Ce même si c'est sans vos papiers Et ceux qui tiendront la descente Le soir des noces seront conviés.

La guerre dans les tranchées Je ne demanderai rien à ton père Je ne fais que passer Avec un bouquet pour ta mère Je ne suis pas pressé J'adore les longues soirée d'hiver Et si le repas est près Il est temps que tu remplisses mon verre Je retourne dans ma caverne J'ai des légendes à préparer Des fables, des flots de femmes fontaines L'exigence du prince premier J'implore les dieux sur moleskine Je promène mon stylo Mont-Blanc Montre Swatch, aristo-snarf La la la chatte à Gontran J'ai pas besoin de justifier mon rap Je brasse du vent comme une bite qu'on flappe Grand ça passe et grand pense aux tiens Mais grand ça pince et grand s’abstient Grand ça passe à l'heure du thé Un grand sapeur, un steak entier Un grand sapiens, plutôt bien sapé Et la candeur d'un bénitier J'irai lentement Sangloteront les veuves Je marcherai sur du sang Dans mes baskets neuves Prenez votre temps Acceptez cette épreuve De tous les sapins le plus grand Car tous les indices sont des preuves Tomberont les neiges A la faveur d'un soir d'été Quand la douceur de mon cortège Sera révélée Tomberont les masques Et vos ceintures de chasteté Quand la barrière qui nous démarque Sera relevée Veau gras Je ne sais plus qui tu es J'ai des dépenses qui me dépassent Et des pensées aggravées Ve-gra Je voudrais m'engraisser Dans une chapelle d'Evora Je serai désossé Dénoncez-vous bien Marquez votre passage C'était pas mieux avant S'il vous plaît j'en appelle aux sages L'ivresse ne dure qu'un temps Pauvre nigaud l'on est fragile On se tire une balle dans le ventre Avec la puissance d'Achille Tu veux du symbole à la con ? Je peux te le donner Un illuminati brulant drapeau confédéré Et puisque Lucifer vous sert J'ai plus le cerveau en encéphales Au gramme près je suis par terre Témoigne mon encéphalogramme #Plat J'irai lentement Sangloteront les veuves Je marcherai sur du sang Dans mes baskets neuves Prenez votre temps Acceptez cette épreuve De tous les sapins le plus grand Car tous les indices sont des preuves

J'ai la tête à l'envers Le cœur par terre Le corps météo-lagué En décalage horaire Ce soir à la maison Mais demain en l'air J'ai l'adhérence en flying-blue A usage éphémère La roue tourne La routine avec A l'heure qui devient jour Je vais toujours poser mon chèque Homme déphasé J'ai le spliff qui me blesse La matrice est gangrénée Nous laissons pléthore d'hommes en reste Pourtant dans ce merdier Il faut se frayer un chemin Sachez que mon potentiel je ne le gâcherai pas pour rien Puisqu'il faut se choisir Puisque l'image est importante Je suis venu vous faire jouir Et ma démarche est élégante Je surfe sur toutes les mères Souvent par des voies sans issues Pourtant je dicte le thème Et laisse un monde sens dessous, dessus Rien ne sert de mentir Mi-ermite, mi-sapin, j'ai vu Je me cachais tapi dans l'ombre depuis le début J'ai pas été élevé dans le monde de Gnan-gnan Le monde depuis le début Je sais qu'il est nul Je sais qu'il est chiant L'enfer est né sur terre Et il s'active dans nos cerveaux Comme jeune, Brigitte Bardot Nous mettait la tête à l'envers Je conchie la polici Je supporte très bien la cuite J'ai juste besoin d'un snare-snapy Tango-Roméo huit cent huit Dans chaque situation J'observe l'Homme Le monde est fait d'égo Cogito ergo seum Tandis que les chiens aboient J'observe les idiots dans le rhum Ils sont le vrai dictat Re-cogito Re-ergo seum Il apparait soudain Que c'est la douce folie des Hommes Se croire à la hauteur Cogito ter, récolte seum Je pense donc j'ai le seum ! Perdu dans mes pensées Je dépose mon simple message ici Rien ne sert de périr Plus je réfléchis, plus je veux m'enfuir.

Venez pas me parler de la guerre S'il vous plaît, je l'ai pas connue Je veux pas égorger d'étrangères Pour les violer dans la rue Je veux pas dealer de la misère Ni clope, ni chewing-gum, ni play-boy Je veux pas servir de sniper Je veux pas élire un peuple goy Allah, mémoire de nos pères Qui ont servi militairement Aux amoureuses qui naguère Se faisaient raser publiquement A tous ces cons alcoolisés Sur les collines du Vietnam On vous a volé votre passé En arrachant un bout de votre âme. Monsieur le président Je vous écris plus de lettres J'eus pu le faire il y a longtemps Mais maintenant je m'en bats les steaks Allez batailler n'importe où Ma génération glande et fume On est réformés jusqu'au cou On kiffe ni le marteau ni l'enclume Mec ! On préfère rester dans notre chambre A faire la fête, être créatifs Checker de la milf sur internet Nés sous la guerre du Golfe C'est le nom de nos voitures La deuxième fut une vraie torture Saddam n'eût pas l'aide des ruskofs On connait tous les scénari On a vu toutes les images Comme la gégène en Algérie Et la Libye sous les mirages On aurait fait de bons soldats On aurait pu être mercenaires La guerre on sait déjà la faire On la fait à coups de clics droits Même les soldats en Iraquie Monsieur le président, s'en battent les couilles Ils sont à moitié tous junkies De leurs canons ils font des douilles Si je devais partir en enfer Je reviendrais con évidemment Je n'accuse aucun militaires Ils ne savent pas ce qu'ils font ces gens Ils ont l'air fort, ils ont l'air fier Mais ils sont vides par le dedans D'une remote plantée dans le derrière Qui les pousse à marcher en rang. Enfin monsieur le général, monsieur le maréchal Sachez que ces hommes ont des enfants Que la connerie est répétable Si je me retrouve entre deux fers Je sais de quel côté m'enfuir J'entrevois déjà la terre ferme Je vous laisse en plan Je vais me faire jouir

J'essuie les affronts de la peur Je me tiens debout au couchant J'ai guerroyé, fais des erreurs Mais je suis droit depuis longtemps Que tu le nommes simple troufion, Hussard, fantassin, soldat Il est de toutes les guerres Et ce sera toujours moi. Je voulais pas servir mon pays Par patriotisme à la con Si j'ai fait ça c'est pour ma gueule Et mes réflexes de lion Je suis le boulanger, l'ami, le frère et la putain Mais je voulais partir à la guerre Par un temps clair Un beau matin J'ai perdu ma libido Le long de longues marches Et j'ai perdu mon cerveau Le long de longues prêches Du légionnaire je suis la hache Quand du génie je suis la bêche Je suis silencieux comme l'apache J'annonce la douleur comme sa flèche Je vais plonger les griffes dans le sang Je vais cesser d'être innocent J'ai déjà mis les mains dans la merde Je verrai où cela m'emmène Enfermé dans mes propres peurs Le roseau s'est bien trop plié Nourri par malheur Le feu coule du robinet Sombrent les images Sombre héros usé par le temps Sobre est la galerie des glaces On a connu affront plus grand Ma vie crade est chère Je la bicrave pour de la gomme Je l'habille de lambeaux de chair Que le plus violent me l'harponne Je suis perdu depuis longtemps Depuis longtemps dans l'enfer Au service plus qu'à mon tour En suivant la voie de mes frères J'apporte une parole Faisant foi de feu sanguinaire Abruti par un proctologue A qui l'on donna chair Partie 2 : Où l'on apprend que le héros se blesse Bien sûr je fût blessé Quelques blessures, beaucoup de plaies De celles qui ne se referment pas De celles qui ne guérissent jamais Analmicalement vôtre La douleur est phénoménale Une bullet passe par le cerveau La cervelle passe par le trou de balle Poussé par les vents Bien servi par le passé J'ai souvent paressé mon temps En entrainant ma pensée Ignorez-vous la souffrance ? Notre mémoire est sélective Notre douleur est invisible Notre esprit marche à l'endurance Giflé en Sicile Par le général Patton Nigaud ne nage pas mais patauge En montrant corps indivisible Je veux sucer le goût de la victoire Je suis Jean moulin dans sa baignoire J'ai mis mon sceau sur ma baraque Devinez quoi ? Killroy is back Partie 3 : Où l'on apprend que le héros meurt. Maintenant que le ciel s'assombrit Maintenant que les vagues s'amoncellent Maintenant que nos cerveaux divaguent Maintenant que les ours n'ont plus de miel Les fleurs du passé s'ouvrent à moi Enfin je ressens quelque chose La fin des peurs, les fins de mois Et les prémices promis d'une pause Et si j'oublie toutes mes envies Je n'aurais pas vécu Si je m'aperçois qu'écus ne payent Je n'aurais pas vécu Car si je ne dors pas toutes les nuits Comment pourrais-je me laisser vivre Quand la source n'aura plus d'eau vive Je m'avouerai vaincu.